Actualités Artistes : Lucce
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AMAZONIE KIKING METSA BEWA[ECHO]VISION SHIPIBO-CONIBO
Une exposition de LUCCE et KARINE SANCERRY revenant sur leur rencontre avec les Indiens Shipibos-Conibos d’Amazonie (Pérou) lors d’un séjour en 2019.
Dernier weekend d’exposition : Samedi 5 et Dimanche 6 JUIN DE 11H à 19H
25 RUE DE BROC 31320 CASTANET-TOLOSAN
LUCCE
Initialement spécialisée dans le trompe l’oeil, son travail de commande de fresque (signée Géraldine CHIAMPO), permet à Lucce de déborder de cette technique de la main pour des recherches plus ouvertes et oniriques. Ses séries sont conçues comme des fables, dont chaque toile en déplie un élément narratif, qui fixe l’attention sur un personnage principal, figuratif et réaliste. Les personnages sont sereins et pensifs, au cœur d’un décor tourmenté qui nous raconte l’état intérieur de ce personnage, convoitant l’individuation.
Une thématique récurrente est celle de l’histoire et condition de la femme. Travaillant ces réflexions à partir de son propre parcours, elle nous permet de regarder droit dans les yeux la supercherie de cette condition féminine. Ses tableaux prennent le parti de nous conter les moments où ses personnages font face à ces réalités, à ces illusions.
« Je voudrais aller surtout en profondeur dans le sens de la poésie. D’essayer d’exprimer moi-même, vraiment à fond et comme ça en exprimant moi-même avec toutes mes possibilités, j’exprime automatiquement la situation de la femme dans le monde d’aujourd’hui. »
Niki de Saint Phalle
Partant d’une construction automatique d’images surréalistes en croquis au bic, elle plonge dans les réflexions qu’elle y voit pour leur faire prendre matière sur toile et donner à ses tourments toute une onctuosité. Ces personnages dynamiques deviennent alors aériens et Lucce nous permet à travers eux de tirer des leçons d’une poésie de l’accident.
Suivant comme fil rouge le caractère toujours charnel de la réflexion, Lucce se penche aujourd’hui sur des séries qui théâtralisent la toile par l’apport du tissage, de la sculpture ou du sonore pour nous immerger de plus en plus intimement dans l’onirisme flottant des questionnement introspectifs.