ADEPTE des occupations illégales et légitimes, le collectif est pseudo légalisé en 2005 par la mise à disposition d’un ancien entrepôt loué par la Métropole et dont l’état hors normes est de notoriété publique. 

En 2018, la Ville acte l’achat du lieu, assorti de travaux de mise en conformité et propose au collectif une convention de mise à disposition stipulant un bâtiment aux normes code du travail. Signalant cette erreur, le Collectif refuse de la signer.

Le 20 janvier 2021, un arrêté de fermeture administrative est notifié suite à une visite soi-disant inopinée de la Direction de la sécurité civile et des risques majeurs (DSCRM) de la Ville. C’est à cette occasion que nous réalisons la suspension sans préavis de nos subventions Ville et Métropole.

En effet fin décembre 2020, la Métropole et la Ville prennent prétexte de l’absence de signature de la convention pour ne pas reconduire les subventions de fonctionnement (160k€+ 28.5k€) mettant ainsi (provisoirement ?) fin à plusieurs années de soutien et de reconnaissance de l’intérêt métropolitain du projet. La double peine “fermeture sanitaire et fermeture administrative” empêche le collectif de pouvoir compenser ces pertes par des ressources propres via l’organisation d’événements. L’association et ses salarié.e.s sont alors directement menacés.

Malgré des promesses de s’engager sur des travaux de mise aux normes, la Métropole refuse de renouer le dialogue avec l’association, engageant une campagne de communication mensongère à son égard, tout en se disant prête à trouver des solutions au cas par cas avec les artistes et acteurs du collectif. 

LE COLLECTIF RÉPOND A LA TENTATIVE DE DECREDIBILISATION DE SON PROJET ET DE SON HISTOIRE ET INVITE AU DIALOGUE :

Nous rassemblons, à travers manifestations, appels, pétition, rencontres et actions, un large soutien public, des acteurs du champ de la culture, de l’enseignement supérieur, du social et du politique, local et national. 

Nous travaillons sur le lieu à la réduction des risques, tels que signifiés par la Direction de la Sécurité Civile et des Risques Majeurs Ville de Toulouse, dans la mesure de nos moyens, avec pour objectif de permettre a minima aux artistes d’accéder à nouveau à leurs ateliers et espaces de résidence.

Nous déposons le 18 mars 2021 un recours gracieux auprès du Maire de Toulouse, faisant valoir le manque de temps accordé par l’Arrêté de fermeture pour œuvrer ensemble à la mise en sécurité du site.

Nous sommes dans l’obligation de nous séparer, à compter du 11 mai prochain, de la moitié de l’équipe salariée, pour éviter le dépôt de bilan, conserver le statut juridique et avec lui le nom et l’histoire de l’association ainsi que son parc de matériel.

Pour éviter le dépôt de bilan et se donner les moyens de faire perdurer 26 ans d’expérimentations artistiques, sociales et politiques, nous lançons un Appel aux dons le 8 avril avec le projet en ligne Crie, Crée, Crois, Brûle.